LA CATABASE D'ÉNÉE
par Émilia NDIAYE
D'Homère à Virgile
-9e /8e siècle pour Homère | -1er s. pour Virgile (Enéide composée entre -29 et - 19, inachevée à sa mort) |
Cadre politique | |
– Petites royautés éparpillées, en rivalité constante les unes avec les autres. – Emergence de la cité grecque a/c du 7e, apogée avec démocratie à Athènes au 5e (Périclès). |
– Fin de la République (guerre entre César et Pompée), instauration de l'Empire en -24 : Octave, fils adoptif de César, devient l'empereur Auguste. – Grèce conquise en -146 devient province romaine d'Achaïe en -27. |
Genre littéraire et origine | |
Originellement contes populaires isolés, dans tout le pourtour de la Méditerranée, réunis en deux ensembles, l'lliade (épisodes de la guerre de Troie, autour d'Achille) et l'Odyssée (épisodes du retour d'Ulysse), par "un" poète, Homère, qui instaure les codes de l'épopée (définis par Aristote au -4e s.). | Enéide composée par un poète protégé du pouvoir (Mécène), à la gloire de l'empereur Auguste + se démarquer du modèle grec : un seul poème qui regroupe une Iliade et une Odyssée d'un même héros, Enée, fondateur légendaire de la nation latine et ancêtre de la gens Julia (par son fils Iule) + influence des philosophies grecques (Platon, Pythagore) |
Epopée et héros épique
1. La définition de l'épopée (εποποιια< epos, "parole, récit" cf. verbe epô, "dire, parler"», + poia, "fabrication, composition" cf. poiein, "faire") :
* poème en vers (hexamètres dactyliques), fait pour être chanté (poésie orale),
*qui met en scène la geste, i.e. l'ensemble des exploits (épreuves) d'un ou de plusieurs héros,
*en général dans un contexte guerrier situé dans un passé légendaire, avec présence du merveilleux.
2. Les caractéristiques du héros sont faciles à repérer :
* représentatif d'une communauté, dont il est le chef,
* ses qualités physiques sont celles du guerrier – ardeur, vigueur plus que force, rapidité, prestance, allure plus que beauté ; qualités morales : courage, charisme, autorité, lucidité mais aussi piété, humanité.
* ce qui fait du guerrier un héros par rapport aux autres guerriers, c'est son excellence (arétè et virtus) qui se manifeste lors de son aristie : celle-ci lui confère la gloire (fama).
*c'est également ce qui le rend exemplaire (à l'inverse du héros tragique "monstrueux" qui suscite terreur ou pitié),
*avec une particularité propre, qui le rend unique : aucun héros ne ressemble à un autre héros, chacun décline à sa manière ces caractéristiques, dans un parcours unique. Le paradoxe du héros est d'être à la fois emblématique du groupe dont il est le champion, et en dehors de ce groupe, par son caractère exceptionnel qui l'installe dans une certaine solitude.
Si Achille est le héros-type, le guerrier, Agamemnon est le héros de l'autorité, Nestor celui de la sagesse, Ulysse celui de la parole et de la ruse, Enée celui de la piété (pius Aeneas).
La catabase d'Enée chant VI
Avant la catabase :
Chant I : tempête déchaînée par ordre de Junon, alors qu'Énée semblait toucher au but de son voyage, l'Italie, accostage en Libye.
Chants II et III: Accueil par Didon, reine de Carthage, et récit d'Énée : la prise de Troie (cheval de Troie) et fuite d'Enée, avec son père Anchise et son fils Iule (Ascagne). Son périple : Thrace, Délos, oracle d'Apollon qui confirme de son destin (partir pour l'Italie fonder la nouvelle Troie), Crète (fondation de Pergame), Iles Strophades, Epire (conseils d'Hélénus, prédiction de la laie blanche), Etna (Cyclope, mort et enterrement d'Anchise), tempête.
Chant IV : Amours d'Énée et Didon : Mercure rappelle Enée à son destin, départ de Carthage, suicide et malédiction de Didon.
Chant V : Escale en Sicile et jeux funèbres en l'honneur d'Anchise : apparition d'Anchise à Enée, pour lui enjoindre de demander à la Sibylle de Cumes de venir le voir aux enfers.
La catabase, chant VI :
Prélude : Rencontre avec la Sibylle [1-263]
À Cumes, devant le temple d'Apollon (1-41) : prière et sacrifice, promesse de construire un temple
Premiers contacts avec la Sibylle (42-155): Enée demande à voir son père Anchise
Conditions d'accès remplies (156-263) : funérailles de Misène, rameau d'or, sacrifice à Hécate
Arrivée dans le monde souterrain [264-425]
Invocation du poète - Vestibule lugubre (264-294)
Au bord de l'Achéron - Palinure (295-383)
Passage du Styx - Charon et Cerbère (384-425)
Victimes de mort prématurée [426-547]
Premiers groupes – nouveau-nés, suicidés : rencontre avec Didon (426-476)
Les guerriers - rencontre avec Déiphobe (477-547)
Damnés et bienheureux [548-678]
Le Tartare, ses occupants et leurs châtiments (548-627) : description faite par la Sybille
Les bienheureux (628-678) : dépôt du rameau d'or au palais de Pluton et Proserpine
Révélations et prophéties d'Anchise [679-901]
Retrouvailles - au bord du Léthé (679-751) : explication de la migration des âmes
Revue des héros romains (752-853) : fondation de Lavinium, Albe, Rome, hauts-faits jusqu'à Auguste
Vision de Marcellus (successeur d'Auguste mort à 20 ans, en -23) et retour sur terre (854-901).
Après la catabase :
Chant VII à XII : guerres dans le Latium contre Turnus, et fondation de Lavinium (mariage avec Lavinia) : réalisation de son destin.
Odyssée, chant 11 (640v.): nékyia d'Ulysse Rencontre avec Anticleia, sa mère (152-224) Moi, je restai là sans bouger, jusqu'au moment où ma mère vint et but le sang noir. Aussitôt elle me reconnut, et, gémissant, m'adressa ces paroles ailées : "Mon enfant, comment es-tu venu vivant sous cette brume ténébreuse ? Il est difficile à des mortels de contempler ce monde. Ils en sont séparés par de grands fleuves et d'effroyables torrents; d'abord l'Océan, que l'on ne saurait franchir à pied; il faut avoir un vaisseau bien construit. Es-tu venu ici, errant depuis Troie, pendant un long temps avec ton vaisseau et tes compagnons ? N'as-tu pas encore gagné Ithaque, et vu ta femme en ton manoir ?" Ainsi parlait-elle; et moi, je lui dis en réponse : "Ma mère, il me fallait descendre chez Hadès, pour interroger l'âme du Thébain Tirésias. Non ! Je n'ai pas encore approché de l'Achaïe ni mis le pied sur notre terre ; j'ai toujours erré en proie au chagrin, depuis le jour où j'ai suivi l'illustre Agamemnon vers Ilios aux beaux poulains, pour combattre les Troyens. |
Enéide, chant 6 (901v.) : catabase d'Enée Retrouvailles avec Anchise, son père (679-718) De son côté, le vénérable Anchise, au fond d'une vallée verdoyante, observait, en les passant en revue avec soin, les âmes prisonnières destinées à rejoindre la lumière d'en haut ; et justement, il considérait toute la série des siens, ses chers descendants, les destinées et le sort des héros, leurs caractères et leurs exploits. Dès qu'il vit, en face de lui, Énée s'avancer tout joyeux à travers les herbes, il lui tendit les deux mains; les larmes inondaient ses joues, et de sa bouche sortit ce cri : |
Mais dis-moi et réponds sans feinte. Quelle Kère de la mort cruelle t'a domptée ? Fut-ce une lente maladie ? Ou la Sagittaire Artémis est-elle venue te frapper de ses douces flèches ? Parle-moi de mon père, du fils que j'ai laissé : jouissent-ils encore de ma puissance, ou un autre s'en est-il emparé déjà ? Assure-t-on que je ne viendrai plus ? Dis-moi l'intention et la pensée de ma femme légitime; reste-t-elle près de notre fils et tient-elle tout en bon état, ou bien a-t-elle épousé déjà quelque noble Achéen ?" Ainsi parlais-je; aussitôt ma vénérable mère me répondit : "Oui bien ! Elle reste d'un cœur constant dans ton manoir. Toutes ses nuits se passent à gémir, tous ses jours à verser des larmes. Et ta royale puissance, nul encore ne s'en est emparé; sans être inquiété, Télémaque gère le domaine et offre des festins selon le rang de chacun, comme doit y veiller un prince justicier; car il est invité par tous. Ton père reste dans l'île, à la campagne; il ne descend même plus à la ville. Il ne se sert plus pour se coucher, de lit, de couverture, ni de coussins moirés; même l'hiver, il dort en la maison, avec les domestiques, dans la poussière, près du feu; il n'a sur la peau que de mauvais vêtements. Mais, viennent l'été et le riche automne, sur l'aire inclinée du vignoble, les feuilles tombées à terre lui servent de lit. C'est là qu'il se couche en proie au chagrin; il nourrit en son esprit sa grande douleur, espérant ton retour; et cependant arrive la pénible vieillesse. | |
C'est ainsi que moi, je mourus et achevai ma destinée; l'adroite Sagittaire ne m'a pas touchée de ses doux traits et tuée au manoir; je n'ai pas été non plus atteinte d'une maladie, qui ôte la vie en consumant affreusement tout le corps; non, ce sont mes regrets, mes soucis, noble Ulysse, c'est ma tendresse pour toi qui m'ont privée de la vie douce comme le miel." Ainsi disait-elle; et moi, je méditais en mon esprit et j'avais le désir d'étreindre l'âme de ma mère défunte. | Et Énée de lui répondre : "C'est ton image, père, ta triste image, qui, si souvent présente devant moi, m'a amené vers ce seuil ; notre flotte est ancrée dans la mer tyrrhénienne. Laisse-moi, père, laisse-moi serrer ta main, et ne te soustrais pas à notre étreinte". Pendant qu'il parlait, son visage ruisselait d'abondantes larmes. |
Par trois fois je m'élançai, et mon coeur me pressait de l'étreindre ; par trois fois elle me glissa des mains, pareille à une ombre et un songe. Une vive souffrance croissait dans mon coeur. Aussi, élevant la voix, lui adressai-je ces paroles ailées : "Ma mère, pourquoi te dérober à l'étreinte, dont j'ai si grand désir, pour que, même chez Hadès, nous puissions nous embrasser, nous rassasier de douloureuses lamentations? L'auguste Perséphone n'a-t-elle suscité qu'un fantôme pour me faire encore plus gémir et pleurer?" Je parlais ainsi, et ma vénérable mère me répondit aussitôt : "Hélas mon enfant, le plus infortuné de tous les hommes, Perséphone, la fille de Zeus, ne te trompe aucunement; mais c'est la loi des mortels, quand ils succombent ; il n'y a plus de nerfs qui maintiennent les chairs et les os; la puissante ardeur du feu brûlant les détruit, dès que la vie a quitté les os blancs et que l'âme s'est envolée à tire-d'aile comme un songe. Mais hâte-toi au plus vite vers la lumière; retiens bien tout cela, pour pouvoir les dire (eipein) plus tard à ton épouse." Tels étaient les propos que nous échangions. |
Par trois fois, il tenta d'entourer de ses bras le cou paternel; par trois fois l'image vainement saisie lui échappa des mains, à l'égal des brises légères et toute pareille à un songe qui s'envole. Cependant, Énée voit, dans un vallon en retrait, l'enclos d'un bois sacré, les broussailles d'une forêt bruissante, et le fleuve Léthé, qui s'écoule le long de ces lieux paisibles. Sur ses bords, volaient des nations, des peuples sans nombre : et, comme dans les prés, au cours d'un été serein, quand les abeilles se posent sur les fleurs bigarrées et se coulent dans les lys blancs, toute la plaine était bourdonnante de leur murmure. Énée, qui ne comprend pas, frémit à cette vue soudaine, s'informe des causes de ce rassemblement, demande ce qu'est ce fleuve au loin, qui sont ces hommes, en rangs si serrés, le long des rives. Alors le noble Anchise explique : "Les âmes à qui les destins réservent d'autres corps, viennent boire dans l'onde du fleuve Léthé les liqueurs rassurantes des longs oublis. Certes, les évoquer devant toi et te les montrer en face, je le souhaite depuis longtemps; je désire énumérer cette lignée de mes descendants, et ainsi avec moi tu te réjouiras plus encore d'avoir fini par trouver l'Italie." |
[225-333] C'est l'heure de dormir, que je retourne au rapide vaisseau vers mes compagnons ou que je demeure ici." Ainsi parlait-il ; tous restèrent calmes et silencieux, tant ils étaient charmés, dans l'ombre de la grand'salle. Parmi eux Arété aux bras blancs fut la première à parler : "Phéaciens, que vous semble de cet homme ? C'est de plus mon hôte…" (trad. Charles Georgin, 1937) |
[719-892] Tout en parlant ainsi, Anchise reconduit à cet endroit son fils et la Sibylle, et les fait sortir par la porte d'ivoire. Énée coupe au plus court vers ses navires et retrouve ses compagnons. Alors il gagne directement, le long de la côte, le port de Caiète. Les ancres tombent des proues ; les poupes se dressent sur le rivage. (trad. L'Enéide louvainiste) |
Tableau récapitulatif des parcours héroïques
Ulysse | Énée |
Rapport aux dieux | |
Fils d'Anticlée (<Hermès) et de Laërte (<Zeus) : mortel *Poursuivi par colère de Zeus, puis de Poséidon (Cyclope), puis du Soleil (vaches), *Protégé d'Athéna |
Fils de Vénus et d'Anchise : demi-dieu (héros) *Poursuivi par colère de Junon (pour les Grecs), *Protégé de Vénus |
Rapport aux femmes | |
*Epoux de Pénélope, 1 fils, Télémaque (qu'il retrouve) *Amours avec Circé, Calypso (qu'il quitte) |
*Epoux de Créüse (diparue à Troie), 1 fils, Ascagne/Iule (> gens Iulia) *Amours avec Didon (qu'il quitte) *Epouse Lavinia (> ville de Lavinium) |
Parcours héroïque | |
*Guerrier à Troie : ruse du cheval > vainqueur (Iliade) –> voyage de retour à Ithaque : tribulations *Nombreuses rencontres, supra humaines (divinités) ou infra humaines (monstres) : nékyia située au milieu du périple = contact avec les morts, limite ultime pour définir sa condition de mortel, humain, (encore) vivant *Dialogue avec l/ses morts vital = épreuve héroïque (tabou transgressé) décisive. –> seconde expulsion = renaissance vers une nouvelle forme d'héroïsme," héros aède" (raconter ses aventures) tout en restant guerrier (massacre des prétendants) |
*Guerrier à Troie (blessé) > vaincu *Dialogue avec l/ses morts vital = épreuve héroïque (tabou transgressé) décisive |
Episode des enfers | |
*Central dans l'épopée (chant 11/24) *Univers similaire à celui que décrit Hésiode, flou, froid, sombre, *Ames = ombres mêlées, sans consistance (réalisme de la crémation ?), revivifiées par sang du sacrifice *Episode raconté par Ulysse, fiction dans la fiction, comme par le poète qui peut dire "des mensonges tout pareils à la réalité" (Hésiode, à propos des muses) : on reste dans l'épopée |
*Central dans l'épopée (chant 6/12) *Univers structuré, organisé, géographiquement complexe incluant champs élysées (verdure), avec répartition des âmes selon leur mérite, *Ames plus consistantes, Anchise actif *Episode raconté par Virgile, sorte de révélation : sortie d'Enée par porte des songes sème le doute (fiction dans la fiction) mais valeur didactique et initiatique intacte, proche de l'usage du mythe par Platon, leçon de philosophie (réincarnation) et d'histoire (futur de Rome) |
Héros "aux mille tours", débrouillard et énergique comme affabulateur (vérités et mensonges portant sur le passé), charmeur et rusé : exemplarité ambiguë –> mauvaise image chez les tragiques (Euripide, Les Troyennes*) puis pendant le Moyen Age, menteur, tricheur, fourbe, malin, réhabilité au 19e, parcours = aventure humaine de la vie HÉCUBE. (278 et suiv.) "Hélas ! hélas ! frappe ta tête dépouillée, que tes ongles ensanglantés déchirent ton visage! Ah! malheur à moi! que le sort me fasse esclave d'un homme abominable, le plus fourbe des mortels, ennemi de la justice, violateur des lois ; vipère dont la langue perfide se plaît à affirmer tour à tour le pour et le contre, et à semer le trouble et la discorde ! Troyennes, pleurez sur moi; je suis perdue, c'est fait de moi, je suis tombée sur la plus malheureuse de toutes les chances". (Ulysse a décidé la mort d'Astyanax, fils d'Andromaque, la veuve d'Hector) |
Héros "pieux" et constructif, tourné vers l'avenir (le sien, celui de son pays) : exemplarité incontestable avec dimension politique (épopée nationale) –> postérité chrétienne assurée, cf. guide de Dante dans "l'Enfer" de la Divine comédie. |
STRUCTURE DE l'ÉNÉIDE Chant I – Après avoir essuyé une terrible tempête (déchaînée par Éole sur l'ordre de Junon), Énée et ses Troyens, protégés par Jupiter, Vénus et Mercure, arrivent à Carthage, où la reine Didon leur accorde l'hospitalité. Chant II – À la demande de la reine, Énée lui fait le récit des derniers jours et de la destruction de Troie. Chant III – Poursuivant son recit, Énée raconte son terrible voyage à travers un monde néditerranéen peuplé d'êtres et de monstres légendaires. Chant IV – Amours d'Énée et de Didon. Mais le héros troyen se voit rappeler par Mercure la mission qui lui incombe et se décide à quitter Carthage, abandonnant Didon qui le maudit et se suicide. –––––––– Chant V – Escale en Sicile, où Énée donne des jeux funèbres en l'honneur de son père Anchise. Révolte des femmes troyennes, qui ne supportent plus ce long périple. Laissant en Sicile celles qui le désirent et qui sont accueillies avec bienveillance par le roi Aceste, Énée part pour l'Italie. Chant VI – Escale à Cumes, où la Sibylle accepte de conduire Énée dans les Enfers. Descente aux Enfers, où Énée rencontre son père, qui lui explique les lois de la mort et de la vie, puis lui révèle ce que sera l'histoire romaine jusqu'à Auguste. |
ICONOGRAPHIE
ÉNÉE FUYANT TROIE AVEC ANCHISE ET ASCAGNE | ||
David Teniers Ii le Jeune, 1656, The Courtauld Gallery, Londres |
Adamo Scultori, 1547-1587 Bibliothèque municipale de Lyon |
Le Bernin, 1619, Villa Borghese, Rome |
LA SYBILLE DE CUMES | |
Sybille de Cumes, 1482, pavement de la cathédrale de Sienne | |
Entrée de l'antre de la Sibylle, Cumes. |
La Sibylle de Cumes, 1509, Michel Ange, Chapelle Sixtine, Rome |
VIRGILE
Virgile tenant le parchemin de l'Enéide et entouré de deux Muses,
1er-3e siècle avt. J.-C., Musée du Bardo, Tunisie.
LE VOYAGE D'ÉNÉE DE TROIE JUSQU'AU LATIUM
TRAJET D'ÉNÉE DANS LES ENFERS
Trajet d'Énée, L'Énéide VI
© Association orléanaise Guillaume-Budé