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A-T-ON BIEN LU VITRUVE ?
A propos de De Architectura, 8,6,1-2


 

Quand l’eau des aqueducs romains parvenait dans les villes, elle était reçue d’abord dans de vastes réservoirs où elle subissait une dernière décantation, puis conduite à différents châteaux secondaires, à partir desquels on la distribuait dans les quartiers.

La plupart de ces ouvrages, et notamment tous ceux de Rome, ont été détruits par le temps ou par les hommes et les seuls vestiges importants qui nous restent sont ceux que l’on peut voir à Nîmes, rue de la Lampèze, et à Pompéi, près de la porte du Vésuve. A quelques différences près, le principe est toujours le même : entrée d’un côté par un seul gros conduit maçonné, l’eau ressortait de l’autre par un jeu de canalisations, toutes situées à la même hauteur, qui la conduisaient en se ramifiant jusqu’au lieu de son utilisation finale ; entre l’entrée et la sortie prenait place un bassin, dont la capacité variait avec l’importance et le débit de l’aqueduc.

Malgré la ressemblance trompeuse des noms, ces châteaux d’eau étaient très différents des nôtres. Ils n’avaient pas en effet pour fonction de stocker beaucoup d’eau comme un réservoir, mais de répartir une eau qui coulait sans cesse. En outre, la distribution n’était probablement pas organisée comme de nos jours ; au lieu d’alimenter les quartiers et les rues et de brancher sans distinction tous les usagers sur la même canalisation principale, on préférait installer trois réseaux différents : celui des fontaines publiques, d’intérêt vital pour l’ensemble des populations, celui des thermes et autres grands services de l’Etat, celui des particuliers, parmi lesquels il nous faut ranger, outre les riches, les entreprises et les commerces utilisant l’eau. Cette distinction fondamentale était, dans son esprit du moins [1], très ancienne et ne fut jamais modifiée, puisque Agrippa, quand il réorganisa les adductions de Rome répartit les quantités à fournir aux services publics, aux fontaines et aux particuliers [2] et que Frontin l’utilise encore, en y ajoutant les besoins de la maison impériale, quand il établit la synthèse des consommations d’eau dans la capitale [3]. Elle apparaît en tout cas nettement dans la triple sortie du castellum de Pompéi, pour lequel on estime ordinairement que le tuyau le plus gros (30 cm) alimentait les fontaines publiques et les deux plus petits (25 cm) les thermes et les particuliers ; elle se retrouve moins clairement dans le castellum de Nîmes qui disposait de dix sorties, mais rien n’interdit de penser qu’elles se regroupaient en trois ensembles, quatre au centre et trois sur chacun des deux côtés.

Même si le système paraît dans la pratique assez difficile à mettre en place, à tel point que son application à Nîmes a pu être justement contestée, le principe même de la tripartition des eaux n’est cependant contredit ni par l’archéologie, ni par les textes; sans être totalement certain de son existence, on peut ainsi l’admettre sans discussion. Sur ce point les choses sont donc très claires.

Elles le sont nettement moins quand on veut comprendre comment fonctionnaient exactement les castella, c’est-à-dire comment se faisait la répartition quantitative entre les trois secteurs définis par Agrippa. L’information nous est alors en effet moins fournie par l’archéologie que par un passage du De Architectura [4], dans lequel Vitruve décrit de façon théorique [5] le fonctionnement d’un castellum idéal. Or, jointe à l’idée, plusieurs fois exprimée par Frontin, que l’eau devait couler sans interruption, jour et nuit [6] dans les fontaines publiques, il semble qu’une étonnante lecture du texte ait cautionné le développement d’une théorie que nous appellerons ici par commodité « théorie des trois niveaux ».

Le point de départ [7] s’en trouve peut-être chez Fritz Kretzschmer, qui l’exprime en tout cas très clairement dans un passage [8] auquel renvoient presque tous ceux qui prennent l’idée en compte dans des ouvrages dont la qualité n’est ici nullement remise en question : Ici se présente une singularité : chaque conduite s’amorçait au château d’eau à un niveau différent. Du plus élevé partait la distribution aux particuliers ; plus bas, celle destinée aux munera ; l’inférieure alimentait les fontaines publiques. Par conséquent, si l’eau devenait rare, le niveau du réservoir baissait et les distributions particulières étaient coupées; en cas de disette plus accentuée, les munera tombaient à sec à leur tour, tandis que les fontaines publiques ne tarissaient jamais [9]. Si Fritz Kretzschmer, dans un ensemble qui contient par ailleurs quelques inexactitudes, ne cite jamais aucune source, Jean-Pierre Adam [10] renvoie pour sa part directement à Vitruve et à Kretzschmer quand il reprend la même explication [11]. La référence à Vitruve se retrouve dans les Dossiers de l’Archéologie [12], où la brièveté de Philippe Leveau [13] tranche avec le développement de Hans Eschebach [14]. L’idée paraît en fait si solidement installée que l’éditeur même du livre huit de Vitruve [15] en fait état au début d’une note qui la contredit totalement ensuite et que le dernier ouvrage important paru sur la question [16], s’il reste d’abord assez proche du texte [17], finit quand même par céder à son tour à la tentation : on a souvent voulu appliquer au castellum de Nîmes le schéma de distribution hiérarchisée préconisé par Vitruve, mais celui-ci suppose des exutoires à différentes hauteurs [18].

Or le texte de Vitruve ne parle jamais ni de trois niveaux, ni d’exutoires à différentes hauteurs, ni même sans doute de véritable hiérarchie. Pour s’en convaincre il suffit de le lire et sa brièveté permet de le citer ici dans son intégralité [19] : Quand l’eau sera arrivée aux murs de la ville, on fera un réservoir et l’on joindra à ce réservoir un triple bassin pour recevoir l’eau ; et l’on adaptera au réservoir trois conduits pénétrant, suivant une égale répartition, dans les bassins contigus, de manière que le trop-plein des compartiments latéraux se déverse dans celui du milieu. Ainsi dans le compartiment du milieu on placera les conduits dirigés vers tous les bassins et les fontaines jaillissantes ; du second on les dirigera vers les bains – ce pour quoi sera payée à la cité une redevance annuelle ; c’est du troisième qu’on les dirigera vers les maisons particulières, pour que la consommation publique n’en souffre pas. De fait les particuliers ne pourront pas détourner les eaux d’usage public dès l’instant où des adductions spéciales leur amèneront l’eau depuis les sources. Et la raison pour laquelle j’ai établi cette répartition est que ceux qui amènent l’eau chez eux à titre privé doivent, en versant une redevance aux fermiers, contribuer à l’entretien des aqueducs.

On voit que le passage comporte deux parties ; la première décrit le castellum et est assez précise pour qu’on en puisse tirer un schéma [20] ; clairement introduite par ita, la seconde expose le sens et la raison d’être de la disposition qui vient d’être proposée par l’auteur ; à elle seule, et même en l’absence de toute description, elle suffirait à ruiner la « théorie des trois niveaux » [21].

Au lieu du bassin unique et rond que l’on peut voir dans les châteaux de Nîmes ou de Pompéi, le castellum de Vitruve comporte désormais quatre bassins de forme inévitablement parallélipipédique. Le premier est le castellum proprement dit (efficiatur castellum), c’est-à-dire un vaste réservoir dans lequel vont aboutir toutes les eaux de l’aqueduc ; les trois autres lui sont accolés (castello conjunctum ad recipiendam aquam triplex immissarium) ; ce sont des chambres de répartition placées les unes à côté des autres (ab extremis, in medium) et correspondant chacune à chacun des trois secteurs fondamentaux de la distribution (in omnes lacus et salientes... in balneas... in domus privatas). Entre le bassin de réception et les trois bassins de répartition, la communication est établie par trois tuyaux qui laissent passer l’eau de manière égale (tres fistulae aequaliter divisae) et l’adverbe aequaliter, quelles qu’en soient les traductions possibles [22], n’exprime toujours que cette idée très claire.

Lorsqu’on met le réservoir principal en charge, on voit donc les trois compartiments qui lui sont rattachés se remplir simultanément, mais quand les deux chambres latérales atteignent un niveau qu’on a pu déterminer lors de la construction (cum abundaverit ab extremis), le trop-plein se déverse dans la chambre centrale (in medium receptaculum redundet) ; si l’aqueduc donne en abondance, tout l’excédent se trouve ainsi récupéré pour les fontaines publiques et les bassins (omnes lacus et salientes), mais si le débit vient à diminuer, les mêmes baisses de niveau se produisent partout à la fois.

Pour que l’ensemble fonctionne, il faut évidemment que le réservoir d’accueil soit construit un peu plus haut que les trois chambres qui en dépendent ; de même la chambre centrale est nécessairement plus basse et plus profonde que les deux autres et d’une capacité plus grande, puisqu’elle doit satisfaire à des besoins plus importants. Il n’est cependant jamais question ni d’étagement des réservoirs, ni même de hiérarchie dans la distribution. Les seules différences de niveau qu’on peut imaginer s’expliquent aisément par la nécessité dans laquelle on était de faire passer l’eau d’un bassin dans l’autre par gravité ; aucune vraie restriction n’est apportée à l’alimentation des bassins latéraux ; aucun avantage réel n’est accordé au réservoir central. Il y a même à parier que le passage des excédents dans le compartiment des services publics sert moins à suralimenter les fontaines et les bassins collectifs qu’à assurer la sécurité du dispositif en évitant la surcharge : à la différence des installations des thermes ou des particuliers, ces fontaines et ces bassins de rues disposent en effet d’un écoulement libre et permanent, puisque derrière eux se trouvent les égouts auxquels un courant de chasse est continuellement nécessaire [23].

En ce qui concerne la disposition des bassins dans le castellum, la « théorie des trois niveaux » ne trouve, on le voit, aucun fondement dans le texte de Vitruve. Il y a même plus : par rapport aux intentions de l’auteur, telles qu’elles sont rapportées dans la seconde partie de son développement, elle constitue une sorte de contresens.

Dans le castellum que décrit Vitruve les particuliers et les thermes disposent en effet à la fois de canalisations distinctes (cum habuerint a capitibus proprias ductiones) et de bassins bien séparés, dont on pourra mesurer la contenance. L’objectif est ainsi d’obtenir une meilleure rentabilité de la distribution en empêchant les particuliers de détourner l’eau qu’on destine au service public (non enim poterunt avertere) et en les contraignant de la sorte à payer tout ce qu’ils consomment [24], afin de consacrer cet argent à l’entretien du réseau (uti... vectigalibus tueantur per publicanos aquarum ductus). Il ne s’agit donc pas de maintenir, au détriment de tous les autres services et à tout prix, l’alimentation des fontaines collectives, cependant favorisée par la plus grande capacité du bassin qui leur est attribué, mais plutôt d’assurer l’équilibre et la fiabilité de l’ensemble en réduisant les pertes et en augmentant les rentrées. Tous ceux qui disposaient frauduleusement d’adductions personnelles (qui privatim ducent in domos) seront désormais contraints de s’acquitter d’une redevance; en compensation, ils recevront régulièrement de l’eau du service public [25] et leur contribution ne servira qu’à l’entretien des installations communes. Loin de proposer un agencement hiérarchisé tel que les particuliers, les commerces et les artisans soient, en cas de pénurie, les premiers privés d’eau, Vitruve propose donc tout au contraire un système qui assure à ceux qui payent à la fois un maximum contrôlé et un minimum garanti.

Préconisant en fait une forme originale et nouvelle d’intervention de l’État, le système assurait la tranquillité des uns par l’extrême confort des autres et redistribuait l’argent en distribuant les eaux. L’archéologie ne permet pas encore de dire s’il reçut un jour une application concrète et le principe du paiement n’est guère compatible avec celui de l’évergétisme impérial [26] ; on doit cependant y voir un signe avant-coureur de ce ce qu’on pourrait appeler la seconde révolution hydraulique [27], celle qui, succédant à la phase des constructions, va mettre au premier plan la gestion, la rentabilité et l’efficacité des adductions et dont Frontin sera sous Trajan le principal auteur. Priver d’abord d’eau les plus entreprenants, les plus riches et de ce fait les plus puissants constituait, dès l’époque de Vitruve, un non-sens politique, économique et social qu’il ne pouvait commettre.

Dans cet esprit un système à trois niveaux hiérarchisés n’était même pas imaginable ; s’il avait un jour existé, Vitruve n’aurait pu qu’en proposer la suppression [28].

Vitruve figure


NOTES

(1) Pour l’esprit dans lequel la République envisageait cette répartition, voir Frontin, De Aquae ductu, 94,3-6.

(2) Id., 98,2.

(3) Id., 78-86.

(4) Vitruve, De Architectura, 8,6,1-2.

(5) P. Grimal (Vitruve et la technique des aqueducs, R. PH.,19,1945, p.162-174) a bien montré (p.166) que Vitruve parle en son nom, en théoricien, non en praticien.

(6) Frontin, De Aquae ductu, 103,4.

(7) Il ne se trouve en tout cas ni dans l’article de C. Thierry (Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines, 1, 1904, p.997), ni dans R. Cagnat et V. Chapot, (Manuel d’archéologie romaine, Paris, 1917, p.99-100), ni dans l’article castellum de la Real-Encyclopädie, ni dans P. Grimal, op. cit., p.166-172.

(8) Fritz Kretzschmer, La technique romaine, Bruxelles, 1966 (1ère édition 1958), p.52.

(9) On voit dans cette dernière phrase la référence implicite à Frontin cité ci-dessus.

(10) Jean-Pierre Adam, La construction romaine, Matériaux et techniques, Paris, 1989.

(11) On est tenté, devant la tripartition du castellum pompéien, d’en déduire une répartition de l’eau conforme à la recommandation vitruvienne (VIII,6) ; celui-ci préconise, dans un but équitable, de diviser le castellum en trois bassins situés à des niveaux différents (ou un bassin unique d’où partent trois canalisations échelonnées en hauteur), avec les destinations suivantes : 1. Le niveau toujours alimenté, même en saison sèche, conduisant l’eau à l’usage domestique des particuliers (fontaines et maisons). 2. Le niveau médian approvisionnant les monuments publics (thermes). 3. Le niveau supérieur, le premier à être privé d’eau en cas de baisse de niveau, conduisant aux fontaines ou bassins décoratifs et aux jets d’eau (lacus et salientes), (p.278-279).

(12) Les Dossiers de l’Archéologie, Aqueducs romains, n°38, octobre-novembre 1979.

(13) Vitruve décrit un système de bassins accolés de hauteurs différentes (p.15).

(14) Le château d’eau de Pompéi fut modifié en disposant la sortie des tuyaux à des hauteurs différentes... Si l’on suit les prescriptions de Vitruve, il semble que l’on peut classer les trois branches de l’installation hydraulique de la manière suivante : 1. (correspondant au trou de sortie inférieur) : distribution aux fontaines publiques. 2. (correspondant au trou moyen) : distribution des monuments publics (thermes, palestres, théâtres). 3. (correspondant au trou supérieur) : distribution aux maisons privées et aux ateliers. La hauteur des déversoirs était réglée de telle façon que l’eau arrivait toujours au tuyau 1, presque toujours au tuyau 2 et seulement lorsqu’il y en avait beaucoup au tuyau 3 (p.76). Tous les auteurs (voir cependant A. Pelletier, L’urbanisme romain sous l’Empire, Paris, 1982, p.119) et Kretzschmer lui-même, auquel sont pourtant empruntés les schémas proposés par H. Eschebach (op. cit., p.50), ne trouvent aucune différence de niveau dans le castellum de Pompéi. Cf. C. Thierry, op. cit., p.997 ; R. Cagnat et V. Chapot, op. cit., p.100 ; F. Kretzschmer, op. cit., p.52 ; R. Etienne, La vie quotidienne à Pompéi, Paris, 1966, p.349 ; Louis Callebat, Vitruve, De l’Architecture, Livre Vlll, Paris, Les Belles Lettres, 1973, p.150, n.7 ; J.-P. Adam, op. cit., p.273-274.

(15) Au conditionnel cependant ; la répartition de l’eau urbaine soumise aux priorités nécessaires... pourrait être envisagée selon le schéma que propose F. Kretzschmer (op. cit., p.150, n.7).

(16) Guilhem Fabre, Jean-Luc Fiches, Philippe Leveau, Jean-Louis Paillet, Le Pont du Gard. L’eau dans la ville antique, Paris, 1992.

(17) En général, on décrit la distribution à partir d’une présentation théorique, celle qu’en donne Vitruve au livre VIII de son traité De l’Architecture et à partir de quelques cas concrets... L’intérêt du texte de Vitruve est d’expliquer les principes d’une distribution assurant la continuité des usages publics par rapport aux usages privés (p.15-16).

(18) P.56.

(19) De Architectura, 8,6,1-2. Nous citons le texte de l’excellente édition qu’en a donnée Louis Callebat (op. cit.). Pour les problèmes que posent l’établissement du texte et son interprétation, nous renvoyons aux explications apportées par l’éditeur et nous y souscrivons entièrement.

(20) Nous reproduisons celui que donne L. Callebat (op. cit., p.153).

(21) Notons en passant que, comme Frontin, Vitruve ne parle que de castellum ou de castellum aquae et n’utilise jamais le terme castellum divisorium qu’on rencontre assez souvent chez les modernes. On serait pourtant bien en peine de trouver l’adjectif divisorius,-a, -um dans un dictionnaire latin.

(22) Voir L. Callebat, op. cit., p.149, n.6.

(23) Cf. R. Cagnat et V. Chapot, op. cit., p.100 : ce bassin... fonctionne comme régulateur et G. Fabre, J.-L. Fiches, Ph. Leveau, J.-L Paillet, op. cit., p.16 : sans doute y avait-il aussi un problème d’écoulement : l’eau coulait dans les fontaines de manière continue alors que le débit des conduites d’adduction privée était modulé par l’ouverture ou la fermeture des robinets ; il est normal que le trop-plein se doit déversé dans le conduit affecté aux fontaines.

(24) Il s’agit donc de les contrôler plutôt que de les protéger, comme le dit P. Grimal (op. cit., p.169).

(25) Le projet de Vitruve et les réformes d’Agrippa furent inspirés par le désir d’assurer aux particuliers une distribution régulière et stable (Id., p.170).

(26) L’idée de faire payer les eaux est un des principes théoriques posés par Vitruve.

(27) Parce qu’il assure un minimum de débit aux établissements publics et aux particuliers, (le système Vitruve) est révolutionnaire (Grimal, op. cit., p.171).

(28) Le vieux système qui réserve la totalité des eaux apportées dans la ville aux fontaines publiques est désormais périmé (Ibid.).



Article publié dans Caesarodunum, tome XXVIII, 1994. Université de Tours, Mélanges Raymond Chevallier, volume 2 Histoire & archéologie, tome 1, Centre de Recherches A. Piganiol, Tours, 1994


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