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PAUL BESNARD
(1849-1930)


Poète et écrivain solognot, Paul Besnard a été également peintre, dessinateur, sculpteur et musicien.
Il est né à Orléans le 29 octobre 1849, a fait ses études au collège de Blois, puis au lycée d'Orléans. Il a passé la plus grande partie de sa jeunesse à Courbanton, en pleine Sologne. Il a vécu de 1875 à 1885 comme magistrat à Romorantin (où un monument lui est consacré), puis au château de la Morinière, à Mur-de-Sologne, dont il a été le maire. Il est mort à Orléans le 8 février 1930.

Il s'est fait d'abord connaître en exposant, entre 1882 et 1892, des aquarelles aux "Artistes français", en composant des chansons d'expression populaire et des mélodies.
Puis il a publié des œuvres en patois solognot :
– Au Pays de Sologne, poèmes et nouvelles du terroir (1905)
– Monseigneur Rouballeau, mœurs cléricales actuelles, roman (1906)
– La Pierre de Jade, contes fantastiques (1907)
– D'Orléans à R'morantin, poésies et nouvelles de Sologne  (1907)
– De Blois à Lamotte-Beuvron, poésies, chansons et souvelles sologntes (1908)
– Moblot de Coulmiers, impressions militaires d'un civil (1908)
– Par les genêts et les béruères, poésies, chansons et nouvelles du terroir (1909)
– En blouse et en sabiots, chants et poèmes solognots (1911)
– Chansons Solognotes ["Sérénade campagnarde, La Reine Lison, Cadichon, Le Parapleue de Coton, Le Bonnet de Selles, Le Rouet des Grand'mère"] (1912)
– En gardant les vaches, poésies, chansons et nouvelles de Sologne (1913)
– Le Grand Fleuve de France, poèmes (1923)

Dans le prologue de D'Orléans à Romorantin, il écrit : « Mon premier tiré Au pays de Sologne i n'a fait ben plaisi aux uns et point du tout aux autes. Les ceuss's qu'il ergardent dans un live que pour vouër si c'est ben dépeint, ça les a amusés, méme des foués quand qu'c'est pas de leux opignions politiques. D'autes qui voulent pas des lives et des journiaux qui sarvent point à leu parti, i trouvent que j'sis pas bon à jitter aux chians. Moué quand c'est qu'j'écris queut'chouse, j'moccupe point de ces affés-là. J'dis tout coume je l'voués et j'mets point en pratique si c'est suivant mon opignion ou ben non.»

Voir :
Hubert-Fillay, Paul Besnard poète de la Sologne – Paul Besnard à la Morinière en 1920
– Besnard en croisière sur la Loire, par Jacques-Marie Rougé - éd. du « Jardin de la France », Blois, 1933


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